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Ultra Trail : Ultra Tour des 4 Massifs

31 Août 2013 / 2 Comments / in Sans catégorie

L’Ultra Trail des 4 massifs, 167km pour 10 000 m de dénivelé positif. Avec des cotations similaires à l’UTMB c’était un peu mon objectif ultime de trailer, le Graal à atteindre.

0km : Ça y est je suis sur la ligne de départ. Impossible de reculer. Pour ne pas changer, je n’ai pas suivi d’entrainement spécifique pour cet ultra mais je compte sur mon état physique « globalement bon » pour me tirer jusqu’à la ligne d’arrivée. En juillet j’ai passé 26 jours sur 31 en haute montagne et j’espère que les globules rouges accumulés me pousseront jusqu’ au 167ième km. J’ai juste ce « Petit serrement de tripes propices à mettre tous les sens en alerte » … Jérèm est là pour m’encourager. Tout le monde discute parcours et météo … comme à chaque départ d’ultra en fait. Toujours les même discussions « stériles » pour combler le temps avant le départ.

0km : Les organisateurs ont retrouvé la clef USB avec la bonne musique et le départ est donné. En pleine nuit nous traversons Grenoble par l’itinéraire le plus cours rejoignant le Vercors. De tout les cotés ça me dépasse à fond la caisse dans un cliquetis de bâtons … soit je suis à la ramasse soit ça part vraiment trop vite.

5km – 30mn : Ça y est, la course a vraiment commencé dans ma tête. La veille j’avais la moitié du matériel obligatoire, j’ai du me taper un A/R express au Vieux Campeur et j’étais pas trop dedans. Estelle l’a très bien résumé en un mot : « TOURISTE ».
Mais maintenant je suis me suis mentalement conditionné : si tout se passe bien j’aurai encore a courir 1 journée+1 nuit+1 journée. Normal.

15km – 2h30 : Ça grimpe sec à coté du tremplin de ski pour rejoindre le premier ravito. Le public est survolté, les cloches (de Haute Savoie ?) sonnent. Le paysage est extraordinaire, un levé de soleil magnifique avec des couleurs oranges violettes sur la Chartreuse. Arrivé au ravito, je pointe puis trace. Inutile de faire le plein d’eau pour le moment j’ai peu bu et les 1.5L suffiront pour les premiers 25km.

Ma place du moment est alors 254eme/500. Ça ne veut absolument rien dire pour le moment mais cela sert à me positionner par rapport au reste du peloton.

17km – 3h : Ça y est je suis au sommet du Moucherotte … pour la première fois de ma vie. Quelle belle occasion pour admirer, rapidement, le paysage : d’un tour de tête on balaye l’ensemble du parcours. Un type fait remarquer en rigolant « On voit la ligne d’arrivée » … hum oui mais c’est pas pour tout de suite 🙁

32km – 5h30 : Le Vercors, premier massif traversé sur 4, est en train de se finir. Dans la descente, je trace sa race (permettez moi l’expression) et double un paquet de coureurs. S’il y a un domaine ou je me suis grandement amélioré depuis que je fais du trail c’est bien la technique de descente : pas de peur, on ne retient pas le corps, souple sur les jambes, plantes de pied en premier … et ça déboule.
1200 m de D- descendus d’un coup. Les sensations sont plutôt bonnes et je suis en bonne avance sur mon planning. Je sens une gêne dans les genoux, dans les descentes, mais pas de douleur …

40km – 6h45 : Le « premier gros » ravito de Vif est pas loin … et la vue de Jérèm’ m’attendant le confirme. Tout fringuant il me rejoint pour courir les derniers 500m ensemble. Avec sa joie et sa bonne humeur communicative je me demande s’il n’est pas plus heureux que moi que je cours l’UT4M. Et hop, 40 km parcourus et j’ai déjà remonté 80  places – elle est là la technique de descente !
Estelle aussi est là. Ensemble on fait un check de mon état global et je me fait gentillement (mais surement !) reprendre sur la quantité d’eau  avalée. Elle n’a pas tort et c’est surement ses remarques qui sauveront ma course. Je mange un peu, boit beaucoup et repart sous un soleil de plomb …  et oui il est déjà 12 heure et le soleil brille au firmament. Prochain ravito : le Lac de Laffrey. Très mal à l’aise avec la chaleur je sais que la prochaine étape ne sera pas la plus facile.

50km – 9h : La montée, pourtant pas longue, ne finit jamais. J’ai accroché un groupe devant … mais j’avance pas. J’ai mal au ventre, je suis ballonné et ruisselle de partout … comme un morceau de beurre dans un micro onde … c’est le moment des grandes questions :
« J’aurai du prendre des bâtons ? »
« ca fait combien de temps que j’ai pris ma dernière gorgée ? »
« Si je cours a une vitesse de X km/h, que je me repose Y minutes et que le vent souffle à Z km/h … »
« PC ou MAC ? »
… Purée il est là le coup de mou. Apparemment je ne suis pas le seul a souffrir : je croise plusieurs gars assis dans l’herbe pour se reposer. Puis c’est le col et la douce descente vers Laffrey. C’est à l’ombre, il y a un peu de vent qui souffle .. cool ! Ça rafraîchit mon petit corps clapotant !

55km – 10h : J’arrive à Laffrey. Je vois d’autres concurrents affalés sur des chaises ou dans l’herbe. Je ne suis donc pas le seul à avoir souffert sur cette partie du parcours. Estelle et Jérèm’ fidèles au poste sont là pour m’aider à changer de chaussettes + tee shirt et m’aider à faire le plein du sac. Leurs présences aux ravitos est juste incroyable pour mon moral. J’essaye de ne pas trop traîner et repart. Le tracé du parcours longe le lac ou les baigneurs nous regardent, avec incompréhension, courir sous le soleil de plomb …

65km – 11h30 : Il y a déjà beaucoup moins de monde sur l’ itinéraire. Les coureurs ont du se caler à leur rythme … et je suis seul. Seul dans cette étape en direction de La Morte avec ce soleil qui ne veut pas encore réduire la chaleur de ses rayons … le moral est pas top même si je suis largement en avance sur mes prévisions. Le parcours suit un chemin blanc, caillouteux … pfff … pour passer le temps je consulte les SMS de soutiens que m’envoie fidèlement mes supporters.

68km – 12h30 : Encore 150 m à descendre et je suis à La Morte. Ma mère, Estelle et Suzanne m’y attendent. Lorsque je pointe je suis étonné par mon classement : 115. J’ai apparemment pas trop mal géré cette partie de la course parce que ça a cartonné pour une partie du peloton. Mes supportrices insistent encore sur ma consommation en eau … Je commence à ne plus supporter le sucré et c’est avec un « grand plaisir » que je me jette sur le Bretzel alsacien authentique ! 😀
La suite du parcours n’est pas forcement la plus désirable : une bonne montée sèche de + de 900 mètre de dénivelé pour rejoindre le sommet du Taillefer ! D’ un coup ! One shot (pour les bilingue) !
Je repars donc, motivé à bloc par ces minutes passées précieusement en famille.

73km – 13h45 : Ça monte sans cesse et le sentier retors et sournois ne finit jamais de serpenter. Mais le soleil a bien descendu et la fraîcheur du soir (il est bientôt 19h) commence a s’installer. Dans la montée je commence a avoir une bonne patate : j’ai les même sensations que lors des marches d’approche du mois précédents. Ca me fait penser à la montagne et me donne du peps’ … Du coup je double un max de concurrents soufflant et geignant pour cette étape vers le sommet. Je cite même un texto de JD « alllllééé papa 83 ième. Jolie la remontée dans le Taillefer … »
Avec la nuit arrive avec la fraîcheur, voir le froid. Je sais que je vais rentrer dans mon élément et la suite, Belledonne, s’annonce de bonne augure.

80km : J’ai perdu le compte des ravitos … Ma mère, Estelle et Suzanne m’attendent toujours fidèlement. On fait le point sur la conditions physique et la suite de l’itinéraire en rigolant : je viens à peine de passer la moitié. J’ai envie de dire « lol » … ou pas … Les sensations sont toujours bonnes même si tous, dans mon corps, commence à tirer un peu …
Par contre la prochaine étape est bien « relou » : une bonne descente de 1200 mètres de dénivelé.

86km16h30 : Je suis en mode frontale depuis une bonne heure. La descente dans la foret s’allonge et les lumière de la vallée ne semblent jamais se rapprocher. La nuit ne fait que commencer …

89km17h : La moitie de la course est avalée … Tranquille. Le lieu de ravitaillement vit en mode « camp de réfugié ». Certains dorment sur le carrelage, dont sont allongés sur des bancs les jambes en l’air, d’autres sont penchés sur leur bol de soupe … La course devient dure et les organismes comment à souffrir vraiment. Malheureusement je croise aussi gens qui boitent pour qui la course est finie.
Mais on voit des amis encourageant leurs copains, des femmes aidant leurs maris à recharger le sac en eau, des enfants aidant leur père à changer de chaussette … Une ambiance chaleureuse et fraternelle.
Je quitte alors mes supportrices qui vont rejoindre Grenoble pour une nuit bien méritée. Estelle m’attendra au ravito de Saint Nazaire … ce qui veut dire pour moi une nuit et 30 kilomètres avant de pouvoir retrouver sa présence réconfortante. Mais le moral reste plutôt bon …

95km – 20h : J’arrive au poste de pointage d’Arcelle et vient littéralement « d’avaler » la montée de Belledonne (+ de 1000m) ! Malheureusement tout le monde ne l’a pas vécu aussi bien puisque dans les 4 km de montée j’ai croisé 3 concurrents redescendant pour qui la course se finirait ici (épuisement, vomissement … ).
Je cours alors dans un wagon de 3 personnes lorsque nous sommes arrêtés par un couple de bénévoles : l’itinéraire initiale, vers la Croix de Belledone, vient d’ être fermé et un itinéraire bis est mis en place. Raison : l’ arrivée des orages pour le lendemain vers 11h. Il est 1h05 du matin et la bifurcation a été mise en place à 1h00. Arghhhhhhh ….

C’est la ma plus grosse déception de la course : je pense qu’on avait largement le temps de passer par cet itinéraire et d’en finir avant le lever du jour et l’arrivée des orages. En plus nous avons été mis devant le fait accompli, personne ne nous a prévenu sinon nous serions parti plus tôt du ravito précédent. Par la suite nous apprendrons que c’est aussi pour éviter un trop grand nombre d’abandons que l’organisation a choisi de dévier la course : l’itinéraire bis courcircuite la partie de la Croix de Chamrousse, réduisant un peu le D+ totale de la course.

C’est donc en mode « gros sur la patate » que nous rejoignant le ravito improvisé, mais très confortable, du Recoin.

108km – 22h30 : Je cours en mode automatique. Le corps réagit mais les yeux se ferment, la clarté de la lune se suffit pas à les garder ouvert … Dans le « wagon » de 3 nous nous relayons pour passer en tête : le premier donne le rythme, les deux derrière dorment à moitié. Ça monte, ça descend, ça remonte … le ravito et ses lits ne semblent jamais arriver … le froid de la nuit me fait du bien, pas de douleur particulière, simplement cette envie tenace de s’ arrêter puis dormir au bord du sentier.

115km : Ravito de Freydiere. Un barnum, un groupe électrogène, des lumières qui aveuglent et un froid qui pique dès que l’on s’ arête de courir. Il est 5h du matin, 24h de course, mais les bénévoles sont présents et mettent l’ambiance. Avant d’entamer la descente vers la vallée, je décide de fermer les yeux 10 minutes. Je ne peux pas me permettre un abandon à cause d’une chute ou d’un faux pas dû à une fatigue exagérée.

A peine ai-je l’impression de fermer les yeux qu’un bénévole me réveille « Ca fait un quart d’heure ». Argh … je me rélève et repars. Malheureusement mon corps entier semble dire non à cet effort. Tous les muscles et articulations semblent s’être bloqués en mode « chien de fusil ». C’est donc boiteux que je repars et entame 800 mètres de dénivelé en descente.

Le corps s’est réchauffé et on retrouve une « petite forme » pour courir dans la descente. Ce n’est plus comme hier matin dans la descente du Vercors … maintenant le corps entier est une douleur. Pas intense mais douleur quand même. Le soleil se lève et au fur et a mesure que nous descendons la Chartreuse, prochaine étape, semble s’élever inexorablement.

120km : La frontale est éteinte depuis quelques temps. Le ravito de Saint Nazaire n’arrive jamais. Avec 2 autres concurrents on a pourtant bien traversé l’Isère puis l’autoroute … D’après mes souvenirs sur la carte ce n’était pas aussi loin … je rage …

121km – 27h : C’est une Estelle enjoué qui m’attend a quelques mètres du ravito. Sa nuit aussi a été courte mais être à son contact me remet un peu en forme. Je m’affale sur une chaise pendant qu’elle me nourrit et prend soin de moi (eau dans le sac, nouveaux vêtements, nouvelles chaussures, …). Devant son insistance je prends encore 10 minutes pour fermer les yeux.

Puis je repars pour les 40 derniers kilomètres … Juste un dernier petit marathon … Les trois quarts de la course, 120 km, sont derrière. Le corps dit « stop », l’esprit dit « encore ». Et là il vous faut sortir tout ce qu’il reste de rage, d’orgueil,  d’amour propre, de volonté, de persévérance, de « jusqu’auboutisme » pour continuer …

132 km – 30h30 : J’arrive au sommet de la dernière grosse cote de cet ultra, 1100 mètres de D+ en un peu moins de 2 heures seulement. Je suis abasourdi par ma vitesse verticale à ce stade de la course : 600m de D+/h. Comme quoi mon corps a encore des ressources étonnantes.

134km – 31h : Ravito d’Habert de Chamechaude. J’ai encore doublé un petit nombre de trailers dans la montée même si la chaleur m’a un peu attaquée. Nous sommes 3 au ravito et les bénévoles sont à nos petits soins. Pour eux la course est loin d’ être finie mais ils ont une joie communicative qui donne envie de se bouger.
La montée finale vers Chamechaude est définitivement fermée je vais donc faire une grande boucle pour rejoindre le Sappey avant de pouvoir retrouver mes nombreux supporters.

140km 32h : l’orage gronde lorsque j’entame la descente vers le Sappey … mais j’ai une espèce de coup d’adrénaline qui me fait voler dans la descente. Au taquet, j’avale les kilomètres sous la pluie et double encore d’autres concurrents. Je ne sais pas si c’est la fraîcheur de l’orage, ou le balisto du km 120, ou la pensée de la fin de la course mais mon corps semble s’être réveillé. Pourvu que ca dure.

143km – 32h30 : Arrivé au Sappey. Je me fais toper par un bénévole qui veut juste vérifier si j’ai bien ma veste. Check.
J’y retrouve Estelle, mon père et ma mère. D’après eux j’ai l’air « un peu » fatigué mais je me sens débordant d’énergie pour continuer. Ils arrivent à peine à me faire asseoir quelques minutes que j’ai déjà l’envie de repartir. J’ai la bougeotte pour cette fin de course et c’est bon signe – plus question de dormir.

148.5km – 33h30 : J’arrive en haut du dernier point haut du parcours : Le Fort Saint Eynard. Après ce ne sera plus que de la descente en mode « roue libre ». Je me sens étonnement léger et en forme. Arrivé presque en haut je me fais doubler par un groupe de supporters qui entraîne leur poulain, lui aussi sur le 160 solo. Je les accroche et on commence à discuter … en fait ce sont des amis d’un pote du lycée militaire ! Lol ! Heureuse rencontre, sauf qu’eux ne sont pas là pour acheter du terrain. C’est donc à pleine balle que nous descendons ensemble jusqu’ au dernier ravito du col de Vence.

151km33h45 : J’arrive au Col de Vence, dernier ravito de la course. Mes supporters sont étonnés, il ne m’attendaient pas aussi tôt. Normal je me suis fait tiré par de grosses locomotives (Team White Spirit). Je prend le temps de manger deux Crackers de Belin et je repars vers la Bastille.

153km34h : Dans ma tête je le sais : la course est finie, mais j’essaye de rester concentré. Suzanne m’attend en haut de la Bastille pour les tous derniers kilomètres. La pluie est torrentielle, je suis intégralement trempé mais sur le moment je m’en tabasse … inexorablement je descend vers Grenoble et la tour du Parc Paul Mistral.

161km : En finissant la descente de la Bastille je double encore 2 autres trailers. Décidemment. Il ne me reste plus qu’à longer l’Isère puis revenir sur le parc pour franchir la ligne. C’est plat et sur du bitume … donc bien lourd …. Suzanne m’accompagne (en vélo) sous la pluie … J’ai dans la tête la musique « The Final Countdown »

163 km (à mon GPS). Passage de la ligne d’arrivé. 35h15. Il n’y a pas grand monde mais la présence d’Estelle et de ma famille suffi. Je pensais arriver complètement vidé mais en fait j’ai encore un peu d’ énergie. Je suis encore étonné du regain d’énergie et du coup de boost que j’ai pu donner sur les 30 derniers kilomètres. Je pensais me traîner en mode larve et finalement j’ai eu l’impression de « voler » sur cette partie du parcours. Étrangement je n’ai pas eu cette vive exaltation ou n’ai pas été submergé par l’émotion. 160km bouclé, 21 ème sur 500 (46 après les ajustements dûs aux bifurcations) et puis voilà.

48h après la course j’ai presque récupéré à 100% des douleurs musculaire et articulaire. Fini de marcher comme un pingouin.

Quelques avis sur la course :

  • Une super organisation pré course par contre un peu parano sur materiel obligatoire.
  • Un balisage impeccable mais vraiment impeccable. Impossible de se perdre.
  • C’est dommage pour la bifurcation. On se sent un peu lésé surtout quand on a été mis devant le fait accompli.
  • Des bénévoles juste tops !

Bref, un trail appelé à devenir un grand en espérant qu’il garde son « esprit familial ».

C’est aussi l’heure du bilan personnel de la course : j’ai eu du mal à me mettre dedans au début mais une fois conditionné mentalement mon engagement a été total. A part un coup de mou dû au chaud j’ai relativement bien géré ma course. J’ai aussi eu plusieurs bonnes surprises qui m’ont encouragée :

  • Je n’ai pas arrêté de remonter dans le classement total (même si le classement n’est pas le but ça aide de se voir progresser)
  • J’ai eu une très bonne gestion des grosses montées sèches – bon cardio, bonnes cuisses – avec une moyenne de 600m/h après 30h de course !! (Oui j’en reviens toujours pas)
  • Mon état global en fin de course et cette étonnante pêche m’ont littéralement fait survoler la fin de course

N’ayant pas couru les deux mois précédents la course je m’attendais à souffrir beaucoup plus (bon j’ai quand même fait plus de 30 000 D+ en juillet en haute montagne).

Les principales raisons qui m’ont poussées jusqu’à la ligne :

  • Le refroidissement du jour 2 grâce à l’orage (oui oui je suis vraiment un coureur temps froid)
  • La barre Nature Valley de 35g (Jerem’ si tu me lis 😉
  • Connaitre 90% du parcours a aussi été d’une grande aide. Grenoble c’est un peu mon quartier et savoir quel sommet on va gravir, quand la pente va s’adoucir, dans quelle direction on va aller, ou sont situés exactement les ravitos a été un plus indéniable.
  • Voir des gens que je connais (et aime) au ravitaillement. Savoir qu’on m’attendais dans X kilomètre a surement été une des plus grosses motivations de la course et je ne pourrais jamais assez remercier ces personnes d’avoir fait les déplacements.

Je comptais lever le pied en ultra trail après l’UT4M (je pensais aussi que j’allais être rincé de la longue distance). Finalement ça ma encore donné envie de continuer … stay tuned !!

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2 Responses to Ultra Trail : Ultra Tour des 4 Massifs

  1. jeanf says:

    CR Sympa! Merci Philou!

    Répondre
  2. Chapi says:

    Bravo Philippe. Tu es vraiment trop fort. J’ai hâte de ne pas de suivre dans ces aventures…
    Chapi
    PS: par contre je compte sur toi pour la montagne 😉

    Répondre

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