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Tricotage dans les combes des Aravis

31 Jan 2017 / 0 Comments / in Sans catégorie

Je suis de retour sur les skis depuis quelques jours avec pour objectif le probatoire de l’aspirant guide mi mars. Alors que tous les copains tapent du glaçon à qui mieux mieux dans de jolies cascades de glace, je me suis transformé en hamster et je tourne comme un dératé sur les hors-pistes de La Clusaz. Skier au milieu des remontées est très scolaire mais procure le meilleur rendement pour travailler la technique : après 10 passages dans le même champ de bosses insipides, certaines choses commencent à rentrer (en plus de la languette qui rentre dans le tibia) ! Du coup quand Robin (des Genoux dans le GIF ! Himself !) fut disponible pour une journée de ski, je ne me suis pas fait prier pour chausser les peaux et changer de décor le temps d’une journée.

Départ du parking des Confins en direction du Trou de La Mouche. La vue sur le massif du Mont Blanc qui s’offre à nous au sommet est toujours aussi majestueuse. Par contre les crêtes sommitales de la chaîne des Aravis sont pelées par le vent et nous sommes obligés de descendre à pieds avant d’attaquer la descente versant Sud dans le Couloir du père (4.2).

Trou de la Mouche

Trou de la Mouche


Jaime les panoramas.

Jaime les panoramas.

Neige béton sur le haut, celle qui fait taper les skis et descendre les chaussettes, puis les conditions s’améliorent et les grandes pentes finales sont en neige revenue. On tape de la grande courbe en gueulant comme des gamins !

Un peu de dry ski

Un peu de dry ski


Virages dans la meige revenue au soleil.

Virages dans la meige revenue au soleil.

Au fond du vallon de Tré le Crot nous rechaussons les peaux pour remonter vers le Passage de la Grande Forclaz.

Remontée du vallon de Tré le Crot.

Remontée du vallon de Tré le Crot.


En regardant dans le rétro. On vient de la langue de neige qui descend de la droite.

En regardant dans le rétro. On vient de la langue de neige qui descend de la droite.

Arrivés au col deux opportunités s’offrent à nous :

1. Continuer plein Nord puis remonter au Mont Charvet par les pentes Est.
2. Descendre la Combe de la Grande Forclaz puis retourner au parking.

La solution #2, moins longue, l’emportera avec l’argument -imparable- de la taille de la vessie du chien de Robin resté dans son appart. Dépeautage en discutant du Mont Charvet et de son homonyme David Charvet, « star à minettes » des années 2000. Oui oui, j’ai pas mieux comme références « culturelles » 🙂
Si tu ne sais pas qui c’est, voilà de quoi rafraîchir tes cages à miel.

La combe ne prend pas le soleil et la neige est ventée. On skie d’une accumulation sur l’autre avec des passages bien en neige bien dure … et toujours sur la retenue ! Me casser la jambe une fois m’a rendu bizarrement bien prudent dans la neige carton-croûtasse. Mouais … le ski de rando à connu des jours meilleurs.

Puis c’est le retour au parking des Confins par la longue traversée « pousse-bâtons » sous les combes. Merci à Robin de ne pas m’avoir insulté dans les raccourcis type « sanglier » … qui n’ont raccourcis que la durée de vie des carres de nos skis !

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