Couloir Chauchefoin
Sortie du 11 février
Pas malheureux des conditions de la veille, je change les copains et je repars pour aller skier la ligne d’à côté, le couloir Chauchefoin à l’Étale. Pour éviter les hordes barbares de randonneurs du weekend nous partons, encore une fois, tôt du parking. Ça va décidément devenir une habitude !
7h Benjamin attaque la montée d’un bon rythme. Ça change de la veille, il n’a pas de splitboard (snowboard de randonnée) aux pieds lui ! Du coup je me cale dans sa trace et profite du lièvre pour garder le rythme et donner quelques coups d’œil dans le rétro pour surveiller Fred. Je l’entends déjà brailler « Enfoirés de jeunes » !
Sommet du Coillu, on hésite sur la suite de l’itinéraire. D’autres prétendants au couloir sont déjà dans nos traces, et descendre en ski dans ce goulet étroit alors qu’eux montent à pied n’est pas la meilleure option. Du coup nous basculons dans le couloir Chauchefoin et déléguons à l’énervé du jour la tâche de nous faire la trace de montée dans les 30 cm de neige fraîche.
La première partie est excellente, les conditions sont tellement bonnes qu’on en oublie la raideur de la pente. Ça déroule tout seul ! La fin du couloir sera plus folklorique, entre le skis dans les vieille coulées, les traversées dans les boules de neige gelées et les virages dans la croûtées on aura usé la panoplie des équilibres précaires et des virages foireux !
En bas du couloir Benjamin propose de remonter dans la combe de Foiroux. Repérée depuis le haut de Chauchefoin, cette combe exposée nord était encore vierge de trace. De plus sa rive droite complètement protégée du soleil est prometteuse de poudre conservée.
600m plus haut et pas mal de bricolage de peaux plus loin, mais toujours avec Benjamin à la trace, nous sommes au sommet de la combe. Soleil et chaleur avec une belle vue sur la Pointe de la Mandallaz et le Charvin #cestbeaulamontagne.
Sur le haut de la descente la neige sera tellement bonne que personne ne sortira son appareil (et ce n’est pas ironique). Puis la fin pour rejoindre le parking sera comme pour la plupart des randos : l’éternel boardercross casse-gueule dans les chemins forestiers. #ohjoie .
Bravo les gars !!